poussières d'étoiles

poussières d'étoiles

le solstice d’hiver (le 22), Noël (le 25), et la Saint Jean d’hiver (le 27)

le solstice d’hiver (le 22), Noël (le 25),

et la Saint Jean d’hiver (le 27)

 

 

 

Le solstice d’hiver

 

Le solstice d’hiver et la fête de Noël sont ces moments précieux que l’Univers nous donne pour écouter ce qui se dit en nous, quand nos volontés se mettent au repos et que nous acceptons, dans la froidure, de ne pas être maîtres de tout.

Cette attitude est la condition pour qu’un nouveau cycle commence. Que l’on soit ou non chrétien, se plonger dans cette compréhension symbolique relie à plus grand que nous, à des nourritures au-delà de nos théories et de nos politiques. Le solstice d’hiver est ce moment d’inversion quand tout est abandonné, quand la chute est à son terme, le mouvement repart en direction de la lumière. Mais il faudra attendre encore quelques jours avant que nous regagnons quelques minutes d’ensoleillement.

En effet, même si le solstice aura très précisément lieu à partir de 5h19 (heure de Paris) ce dimanche 22 décembre prochain, à quelques jours à peine de Noel, il est totalement faux de dire qu’à partir de ce "top départ" de Dame Nature, les jours se remettront à rallonger dans tout l'hexagone... (vérification avec la durée d’ensoleillement ou calendrier solaire)

Dans notre hémisphère, même si le solstice d'hiver correspond au jour le plus court et à la nuit la plus longue de l'année, il n’indique que seulement notre entrée dans la saison hivernale.

 

Il faudra attendre « astronomiquement parlant » encore quelques jours, avant que Madame Météo dise « nous avons gagné 1 minute », ces minutes qui tout doucement  nous emmènerons vers  le solstice d'été.

La durée d’ensoleillement commence à augmenter vers la fin de l’année (vers le 30 cette année), même si on ne le remarque qu'environ un mois plus tard.

 

Mais à ce moment de l’hiver, notre hémisphère recevra surtout des rayons rasants à l'effet chauffant limité et le Pôle-Nord se retrouvera même plongé dans le noir ! Au même moment, l'été commencera dans l'hémisphère Sud, avec un soleil à son zénith au-dessus du tropique du Cancer (chacun son tour).

 

Scientifiquement, le solstice d'hiver correspond au moment de l'année où la trajectoire du soleil, vue de la Terre, atteint son maximum méridional (dans l'hémisphère nord) ou septentrional (dans l'hémisphère sud). Autrement dit, sous nos latitudes, au moment du solstice d'hiver, le Soleil ne s'élève que de 18° par rapport à l'horizon (quand durant le solstice d'été, il est visible à 65° d'altitude, toujours par rapport à l'horizon). C'est aussi le jour où l'inégalité du jour et de la nuit est maximale, avec un maximum de nuit dans l'hémisphère nord et un maximum de jour dans l'hémisphère sud (qui vit en réalité son solstice d'été). Le schéma ci-dessus vous aidera à mieux visualiser le phénomène du solstice d'hiver (ci-dessous représenté à droite).

 

 saisons-et-inclinaison-terrestre.jpg

Comment sont déterminées la date et l'heure exacte ?

L'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE) fournit chaque année la date et l'heure exactes du solstice d'hiver.

Pour 2019, selon les observations et les calculs, le solstice d'hiver commence le dimanche 22 décembre à "04h 19m 25s" en Temps Universel, soit 5 heures 19 du matin heure de Paris.

En 2018, le solstice était "tombé" à 22 heures, 22 minutes et 44 secondes UTC ou temps universel, soit à environ 23 heures 30 en heure légale française.

 

Mais comment l'Observatoire de Paris calcule-t-il la survenue des solstices, qu'il estime actuellement jusqu'en 2 999 ?

En termes scientifiques, les dates des saisons sont déterminées à partir de la "longitude apparente géocentrique du soleil" : "Le solstice d'hiver correspond à l'instant où la longitude apparente géocentrique du Soleil est égale à 270°", précise l'IMCCE sur son site. La "longitude géocentrique" est la distance apparente du soleil vu de la Terre.

Plus prosaïquement, dans notre calendrier grégorien actuel (qui est un calendrier solaire), le solstice d'hiver est susceptible de se produire le 20, 21, 22 ou 23 décembre. Et a le plus souvent lieu le 21 ou le 22 décembre. Dans notre calendrier, la durée des saisons varie en se basant sur une grande période de temps : les dates des saisons ne sont pas fixes (c’est-à-dire ne correspondent pas exactement à 91 jours), mais l'établissement d'un calendrier solaire a permis de limiter leur dérive.

 

Quand les saisons commencent-elles?

Chaque saison a un début astronomique et un début météorologique. Cela peut vous sembler compliqué, mais ce n’est pas le cas !

La date de début astronomique est basée sur la position du Soleil par rapport à la Terre, tandis que la date de début météorologique est basée sur le calendrier de 12 mois et le cycle de température annuel.

 

Détail d’une saison astronomique et d’’une saison météorologique

Le début de saison astronomique est donc basé sur la position de la Terre par rapport au Soleil. Plus précisément, le début de chaque saison est marqué soit par un solstice (hiver et été), soit par un équinoxe (printemps et automne). Un solstice correspond au moment où le Soleil atteint le point le plus au sud ou au nord du ciel, tandis qu’un équinoxe correspond au passage du Soleil au-dessus de l’équateur terrestre. En raison des années bissextiles, les dates des équinoxes et des solstices peuvent varier d'un jour ou deux au fil du temps, ce qui entraîne également un décalage des dates de début des saisons.

 

En revanche, le début de saison météorologique est basé sur le cycle de température annuel et le calendrier de 12 mois. Selon cette définition, chaque saison commence le premier d'un mois et dure trois mois: le printemps commence le 1er mars, l'été le 1er juin, l'automne le 1er septembre et l'hiver le 1er décembre. Les climatologues et les météorologues ont créé cette définition pour faciliter l’enregistrement des conditions météorologiques, car le début de chaque saison météorologique ne change pas d’une année à l’autre.

Parce qu’un almanach est un «calendrier céleste astronomique», l’almanach du vieux fermier suit la définition astronomique des saisons.

 

Nous avons les quatre saisons à cause de la lumière changeante du soleil (pas de la température!) – qui est déterminée par la façon dont la Terre tourne autour du Soleil et par l’inclinaison de l’axe de notre planète.

Au fur et à mesure que la Terre avance sur son orbite, l'inclinaison provoque l'exposition de différentes parties de la Terre à plus ou moins de lumière solaire, selon que nous sommes inclinés vers ou à l'extérieur du Soleil.

 

Les premiers jours des saisons

Remarque: ces heures sont basées sur l'heure de l'Est (HE). Soustrayez 3 heures pour l’heure du Pacifique, 2 heures pour l’heure des Rocheuses, 1 heure pour l’heure centrale, etc.

 

Pourquoi les saisons sont-elles de longueurs différentes ?

On a parfois l’impression que l’hiver s’éternise, mais saviez-vous que c’est la saison la plus courte de l’année ? (dans l'hémisphère nord)

Grâce à la forme elliptique de son orbite autour du Soleil, la Terre ne reste pas à la même distance du Soleil toute l’année.

En janvier, nous atteignons le point de notre orbite le plus proche du Soleil (appelé périhélie) et en juillet, nous atteignons le point le plus éloigné (aphelie).

 

Lorsque la Terre se rapproche du Soleil, l’attraction gravitationnelle de notre étoile (le Soleil)est légèrement plus forte, ce qui oblige notre planète à se déplacer un peu plus vite sur son orbite.

Pour ceux d'entre nous qui vivent dans l'hémisphère nord, cela se traduit par un automne et un hiver plus courts, car nous progressons plus rapidement dans l'espace au cours de cette période de l'année.

Inversement, lorsque la Terre est la plus éloignée du Soleil, elle se déplace plus lentement, ce qui entraîne un printemps et un été plus longs (l’inverse est vrai dans l’hémisphère sud.)

 

En d’autres termes, il faut moins de temps à la Terre pour passer de l’équinoxe d’automne à l’équinoxe vernal que pour passer de l’équinoxe vernal à l’équinoxe d’automne.

 

 

Noel

 

Noël (quelques jours après) est une fête de la lumière, calée sur l’ancien culte de Mithra qui perdura jusqu’au troisième siècle de notre ère. Le christianisme a repris cette date avec la symbolique de la vie qui revient. La lumière recommence à illuminer le monde.

 

Est-ce vraiment la date de la naissance de Jésus ?

En fait, est-ce vraiment si important que Jésus soit ou non né un 25 décembre ?

C’est la pédagogie du symbole qui prime sur le réel.

En ce sens, le christianisme est plus qu’une simple religion (au sens marxiste d’opium du peuple, d’aliénation ou de «soupir de la créature opprimée») :    c’est une pédagogie associé à des rituels d’apprentissage, dans les cycles, dans les répétitions.

Par ailleurs, la fête de Noël est très proche du solstice d'hiver (qui vient d’avoir lieu),  et quelques jours avant la Saint Jean d’hiver ainsi que du jour à partir duquel le jour gagne sur la nuit.

 

La Saint Jean d’hiver

 

Puis le 27 vient la fête de la Saint-Jean d’hiver :

La plus citée est surement la Saint-Jean d’été, le 24 juin. C’est le moment de la plus grande force de la lumière solaire pour l’hémisphère nord. Non seulement le jour est long mais la lumière produit la chaleur qui fait pousser les végétaux vers l’extérieur. C’est la fête de Jean le baptiste, le convertisseur d’âmes, l’artisan de la mutation, celui qui annonce la lumière proche.

                       

La Saint-Jean d’hiver (patron des francs-maçons) est fêtée le 27 décembre.

Quelques jours après le solstice d’hiver et même après la Saint Jean d’hiver, le Soleil va commencer à remonter dans le ciel après quelques jours de profonde plongée immobile dans l’obscurité (vérifier les dates de lever du Soleil dans un calendrier solaire).

On peut imaginer l’ébranlement symbolique de ce nouveau mouvement (même si ce n’est pas réellement un mouvement puisque ce n’est pas le Soleil qui bouge).

 

La Saint-Jean d’hiver est la fête de Jean l’évangéliste (auteur de l'Evangile du même nom et de l'Apocalypse), celui qui annonce la lumière en accomplissement. Si la force de l’été est une conversion, une mutation suite à la plénitude du cycle de l’énergie, la force de l’hiver est l’annonce du renouveau, la lente fermentation, l’espoir dans l’ombre.

 

Janus.jpg

Les deux Jeans, opposés sur le calendrier et opposés dans les phases ascendantes et descendantes du soleil, se retrouvent aussi dans le dieu romain Janus (Janus = Jean), le dieu bicéphale. Il représente la dualité de l'être, l'homme vieux (le Baptiste) faisant place à l'homme neuf (l'Evangéliste) : l'année ancienne cède place à l'année nouvelle.

C'est une fête solaire : on y célèbre la victoire de lumière sur les ténèbres que l’on célèbre par des feux, source de vie et de chaleur.

 

Les celtes célébraient la "Modra Necht" , ou solstice d'hiver, qui donnait lieu à la cueillette du gui suivant un certains rituel : le gui coupé, le druide s'exclame : "O ghel an heu !" : c'est à dire : "le blé lève", phrase qui nous est parvenu sous la forme "Au gui l'an neuf". C'est une fête de la régénération.

 

Les deux Jean sont donc fêtés en opposition : opposition sur le calendrier mais aussi opposition dans les phases ascendantes et descendantes du soleil : Le Baptiste annonce la lumière : il dit : "Je ne suis pas le Christ, je suis celui qui a été envoyé devant lui. Il faut qu'il grandisse et que moi je diminue". Ainsi la Saint Jean d'été marque-t-elle le jour où le soleil décline et où les jours diminuent pour faire place à des nuits plus longues. La Saint Jean d'hiver marque le passage à l'année nouvelle.

 

Les deux Jean qui s'opposent, ou mieux les deux Janus, mieux encore : le dieu romain Janus, le bicéphale avec une tête jeune, et une autre vieille, une tournée vers l'an jeune, l'autre vers l'an vieux, l'homme vieux (le Baptiste), cédant sa place à l'homme jeune (l'Evangéliste), l'avenir et le passé, le passage d'un état à un autre, d'une vision à une autre, d'un univers à l'autre.

 

La « Saint-Jean d'été » et la « Saint-Jean d'hiver » furent établies par l'Église pour récupérer et « christianiser » les coutumes païennes préexistantes. C’est ainsi que la Saint-Jean-Baptiste fut placée le 24 juin.

Le choix du 25 décembre (le nom de la « Noël », qui signifie « fête », n’est apparu que vers 330) pour la nativité du Christ était destiné à « couvrir » les fêtes païennes du solstice d'hiver.

 

Il faut savoir qu’avant les fêtes de Saint Jean, aux deux solstices, les Romains célébraient la fête de Janus qui « ouvre » et qui « ferme » les portes du cycle annuel, Janua signifiant « porte, accès ».

Après la christianisation des mythes païens, les deux Jean prirent la place de Janus aux deux visages. Ce fut Jean le Précurseur, dit le baptiste, celui qui baptisait d’eau et annonçait la venue de celui qui baptiserait de feu, puis ce fut Jean l’évangéliste, le confirmateur, témoin de cet amour fusionnel et symbolique du feu et de l’eau.

 

Au moment où le Soleil atteint son apogée, la lumière spirituelle trouve la perfection de sa forme concrète et porte en elle toutes les potentialités d’une moisson abondante. Le rituel rappelle que c’est ainsi que les francs-maçons sont devenus les disciples de Saint-Jean, car ils sont Enfants de la Lumière.

C’est en recevant celle-ci que le Maçon trouve le chemin de la Vérité. (...)

 

https://www.linternaute.com/actualite/societe/1203925-c-est-quand-le-solstice-d-hiver-l-heure-approche-un-sacre-spectacle-aussi/

http://arkhemia.free.fr/version2/fete_sanctoral/saintjean.html

mes vieux cours



21/12/2019
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