poussières d'étoiles

poussières d'étoiles

la première machine à rire pour remplacer le téléspectateur

 La première machine à rires

 

 

Pourquoi Napoléon détestait le piano ? 
Parce que c’est austère, Liszt !! 

en écriture, on peut écrire "waouf, waouf", et il y a à la télé une batterie de rires.

 

Oui, j’ai tenu à déclencher les rires moi-même - on a beau avoir confiance en sa blague, on ne sait jamais !
Allons.. Les fans de « Premiers baisers » ne me feront pas croire que le coup des rires enregistrés ne leur parle pas ! 

 

Savez-vous qui a lancé cette grande idée du rire enregistré qui a révolutionné la télévision et les sitcoms ?

 

Il s’appelle Charley Douglass (1910-2003), et c’est un ingénieur du son américain 

 

Dès les débuts du cinéma muet, on avait compris l’efficacité du rire pour dynamiser un tournage, et les studios ouvraient leurs plateaux au public pour assister aux comédies burlesques des clowns Buster Keaton ou Charlie Chaplin.

 

Dans les années 1940, la radio américaine fait également appel au rire du public pour renforcer le côté spectacle de ses grands shows.

 

Puis c’est au tour de la télévision de s’emparer de l’idée et d’en mesurer le pouvoir, grâce à une actrice : Lucille Ball. Devenue aujourd’hui une véritable icône américaine, la comique s’impose dès 1951 avec son show « I Love Lucy » qu’elle tourne volontairement en studio et en public à Hollywood.
Filmée avec plusieurs caméras, dans des décors ouverts sur l’auditoire, la série fonctionne autour des grimaces de Lucille qui cabotine de plus belle en fonction des exclamations des spectateurs.

 

Le problème est qu’il fallait gérer une grande quantité de personnes qui venaient aux enregistrements, des studios très grands pour les accueillir, ils riaient trop fort, ou pas assez, ou trop longtemps, et il y avait toujours quelqu’un qui avait un rire bizarre....
bref, ça coûtait cher pour un résultat loin d’être parfait.

 

On a alors commencé à utiliser des enregistrements de rires sur cassettes, mais ils se ressemblaient tous et s’adaptaient mal aux différentes situations.

 

Et voilà qu’entre en scène Charley Douglass.
En 1953, il invente et perfectionne une machine spéciale qui permet de remplacer les spectateurs lors des enregistrements des émissions TV de la chaîne américaine CBS : esthétiquement parlant, elle se situe entre une machine à écrire et un orgue d’église.

 

Cette « boîte à rire » (« laff box ») dispose d’un clavier qui permet de choisir, de mixer et de jouer en boucle 320 enregistrements de rires et d’applaudissements différents enregistrés sur cassettes et des pédales pour en contrôler la durée et le volume.

 

Elle contient un mécanisme permettant de lire plusieurs bandes magnétiques bouclées sur elles-mêmes. Chaque bande contient une réaction d'un public. En les mélangeant avec habilité, Charley pouvait ainsi produire un fou rire ou une audience qui pouffe, ainsi que certaines réactions comme une désapprobation (« Ohhh ! ») ou un attendrissement (« Ahhh ! »).

 

Charley modifia les sons de sa boîte au fil du temps, afin d'ajuster la palette d'émotions qu'il pouvait reproduire.

 

Ainsi, plus besoin de tourner en public, tous les rires sont là, classés par âge, genre et style, actionnables d’une simple pression du doigt. Très exactement, 320 rires répartis en 32 cassettes de 10 rires mélangés. Du « rire de celui qui comprend la blague en retard » à « celui de la femme au foyer » ou de « celui qui rit même s’il n’a pas compris », tous ces rires enregistrés, par Charley Douglass, sont mélangés pour créer un public parfait.

 

Cette machine révolutionnaire était tenue tout le temps sous clés et seul Charley et sa famille avaient le droit de voir l’intérieur et son fonctionnement.

 

De la fin des années 1950 aux débuts des années 1970, Charley aura le monopole du rire enregistré.

 

Pour ceux qui demandent encore à être convaincus de l’utilité des rires enregistrés, un petit extrait de « Friends » sans les rires ...   https://youtu.be/uAuMoa9Hmus

  

Le principe d’utiliser une audience lors de l’enregistrement de programmes existait déjà du temps de la radio, ça permettait de donner de la vie et de donner l’impression aux auditeurs de ne pas être seuls à aimer le programme et ça a continué à être utilisé lors des débuts de la télévision jusqu’à aujourd’hui.

Le problème était qu’il fallait gérer une grande quantité de personnes qui venaient aux enregistrement, des studios très grands pour les accueillir, ils riaient trop fort, ou pas assez, ou trop longtemps, et il y avait toujours quelqu’un qui avait un rire bizarre, bref ça coûtait cher et c’était jamais parfait.

On a donc commencé à utiliser des enregistrements de rires sur cassettes mais ils se ressemblaient tous et s’adaptaient mal aux différentes situations.

 

Jusqu’à ce que dans les années 50, Charles Douglass invente et perfectionne une machine spéciale qui permettait de remplacer les spectateurs lors des enregistrements des émissions TV de la chaîne américaine CBS.

Cette machine avait un clavier qui permettait de choisir, de mixer et de jouer en boucle 320 enregistrements de rires et d’applaudissements différents enregistrés sur cassettes et des pédales pour en contrôler la durée et le volume.

La machine à rires était tellement révolutionnaire qu’elle était tenue tout le temps sous clés et que seul Charley et sa famille avaient le droit de voir l’intérieur et son fonctionnement.

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Sources :

https://www.laboiteverte.fr/la-premiere-machine-rires-pour-remplacer-une-audience-la-tv/?fbclid=IwAR11Zvbp0_ATf0gnB5CwxbCXXc6CyNSvZ-6kmFUJrG50UlYgFCUbnRlkW30

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Charley_Douglass).



28/03/2020
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