poussières d'étoiles

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11 décembre 1719 : première observation scientifique d'une aurore boréale

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Les photos qui suivent ont été prises dans l'hémisphère nord. Celle-ci vient du Québec

 

Vers 8 heures du soir une lumière mystérieuse apparaît dans le ciel de Nouvelle-Angleterre. Beaucoup de personnes voient dans cette lueur rougeâtre un signe avant coureur du jugement dernier et s'affolent. Le phénomène sera décrit dans un rapport qui constituera la preuve qu'une aurore boréale a été observée pour la première fois à l'est des États-Unis. C'est la première observation scientifiquement documentée de ce type de phénomène.
http://www.linternaute.com/histoire/jour/11/12/a/1/1/index.shtml


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Définition : Qu’est-ce qu’une aurore boréale (ou australe) ?

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Les aurores polaires apparaissent, vues depuis la Terre, comme des taches ou des bandes de lumière, souvent striées, un peu comme des rideaux lumineux se balançant dans un courant d'air.

Une aurore polaire (aurore boréale ou australe) est un phénomène physique produisant dans le ciel une lumière, entre 80 et 500 km d'altitude.

Cette lumière est majoritairement verte . Au dessus de ce vert (plus haut en altitude) on peut également voir un léger bleu, du jaune et plus souvent du violet/rouge lors d'aurores d'une certaine intensité. Plus rarement, on peut voir du rose au pied des aurores. Les différentes couleurs sont liées aux différents gaz présents en altitude.

 

Elles sont boréales ou australes en fonction de leur emplacement : boréales dans l'hémisphère nord, australes dans l'hémisphère sud.

 

On les observe à des latitudes voisines de 70 degrés, c'est à dire en Scandinavie, au Nord de la Sibérie, au Canada, en Alaska, ou - au Sud - aux abords du continent Antarctique. La lumière des aurores provient des collisions entre des particules rapides provenant de la magnétosphère et les atomes et ions de l'ionosphère.

L'ovale auroral couvre la Norvège du Nord à partir des îles Lofoten (même si au cours des dernières années, on note de plus en plus d'aurores dans le ciel du Trøndelag, et même plus au sud), puis continue le long de la côte jusqu'au Cap Nord et au-delà. Dans cette zone, tous les endroits sont propices à l'observation boréale - vous pouvez observer une même aurore polaire dans les Lofoten comme à Tromsø, à 500 kilomètres plus au nord, simplement sous un autre angle.




A l'est de Muonio (Laponie Finlandaise), aurore boréale dansante, d'intensité moyenne.

 

Elles sont toutes différentes : nuages larges ou draperies, diffuses ou concentrées, lentes à très rapides, dansantes, glissantes ou formant le classique rideau. Elles peuvent également être pulsées, formant des "rayons" de lumière. Leur intensité est variable : très faibles, elles peuvent être invisibles à l'oeil nu mais "attrapables" lors d'une photographie en pose longue. Très puissantes, elles illuminent le ciel et les paysages blancs de neige. Elles peuvent former un unique rideau qui fait le tour de la terre.

 

Elles se produisent majoritairement entre 21h et 1h du matin. On peut les observer pendant plusieurs dizaines de minutes ou exceptionnellement le long de la nuit. La terre tournant, c'est à cette période de la journée que la zone où vous vous trouvez se présente sous la zone d'activité des aurores, zone formée par le champ magnétique terrestre.

 

Il faut savoir que les aurores ont des tempéraments de diva et qu’elles n’entrent en scène que lorsqu’elles estiment que c’est le bon moment. Lorsque l’on part à leur recherche, la patience est une qualité indispensable. Toutefois, la période où elles sont les plus fréquentes s'étend de la fin de l'automne au début du printemps (de septembre à fin mars).

De plus, elles sont à leur apogée par temps froid et sec, généralement à partir de décembre. Certains prétendent que l’intérieur des terres est plus propice au temps sec et aux ciels dégagés, mais ce n’est pas toujours vrai.

 

Avec un fort vent d’est, la côte peut être plus dégagée que certaines zones de l’arrière-paysmême s’il faut vitez toutefois la pleine lune, qui atténue nettement le contraste.

Les aurores boréales ne datent pas d'hier. Les conteurs y font allusion depuis la nuit des temps, et elles ont alimenté de nombreuses légendes. Ainsi, on retrouve des symboles liés aux aurores boréales sur les tambours chamaniques des Samis. En langue same, plusieurs mots désignent le phénomène, notamment « Guovssahas », qui signifie « la lumière que l’on peut entendre ». Poétique...

 

À l’époque viking, on croyait que ces étranges lumières émanaient des armures des Valkyries, les mythologiques vierges guerrières. Aujourd'hui, les habitants de la région les désignent respectueusement par le terme de « dame verte ». Pour voir toute la palette de leurs couleurs, consultez les multiples photos et films postés sur les réseaux sociaux. Peut-être aurez-vous la chance de voir encore plus de nuances de vos propres yeux.

Où et quand ? Il n'y a pas vraiment de réponse exacte, mais bon...

On dit souvent que les parties septentrionales de la Norvège sont les meilleurs endroits au monde pour voir les aurores boréales. Pour être honnête, ça n'est que partiellement vrai, car le phénomène peut être tout aussi visible à d'autres destinations en dehors de la Norvège.




Conte Inuit.

Quand a lieu une aurore boréale, des rayons lumineux dansent dans le ciel du pôle Nord. On dirait que des êtres fantastiques jonglent avec des boules de feu.

 

Un chasseur inuit s'était marié avec la plus belle femme du pays. Elle avait une longue chevelure d'un noir profond ; ses yeux rieurs éclairaient son visage aux traits fins et réguliers. Elle était jalousée par toutes les autres femmes du village, qui rêvaient d'être aussi séduisantes.

Cependant, peu d'hommes enviaient le chasseur, car, malheureusement, après plusieurs années de mariage , le couple n'avait toujours pas d'enfants. Que leur vie devait être monotone !

 

Un soir, alors que le chasseur rentrait chez lui, il s'allongea dans la neige pour regarder la nuit tomber et les étoiles scintiller. Tout à coup, il assista à un spectacle époustouflant : dans le ciel assombri, des faisceaux lumineux flamboyaient et dessinaient des formes mystérieuses. Certaines fois, une boule de feu semblait rebondir d'un bout à l'autre du ciel. On aurait dit qu'il suffisait de lever le bras pour la toucher. Stupéfait, l'homme se demanda si ce phénomène enchanteur était un bon présage.

 

Lorsqu'il retrouva sa femme, ce soir-là, elle avait un air radieux. Elle lui annonça qu'elle était enceinte et que leur désir le plus cher allait enfin devenir réalité. Fou de joie, le chasseur pensa que ces étranges lueurs lui avaient porté bonheur. Il raconta à sa femme ce qu'il avait vu dans le ciel, mais elle ne crut pas un instant ce qu'il lui dit. Il s'était sans doute endormi, et tout cela n'était qu'un rêve !

 

Quelques mois plus tard, lorsque leur fils naquit, ils l'appelèrent Atsaniq.

 

Après plusieurs années, l'enfant devint un adolescent vigoureux, chassant le phoque presque aussi bien que son père.

Un jour, alors que tous deux étaient partis en kayak, le père fut victime d'un tragique accident. Ils étaient au large,loin des côtes, lorsqu'une tempête se leva. Ils tentèrent de regagner la banquise, mais le kayak du père chavira et le pauvre homme fut englouti sans que son fils puisse rien faire pour lui venir en aide. Atsaniq parvint à rentrer chez lui, assailli de remords, se reprochant de n'avoir pas pu sauver son père.

 

Lorsqu'il annonça cette terrible nouvelle à sa mère, celle-ci fut inconsolable. Elle passa des journées entières à pleurer son mari. N'ayant plus le désir de vivre, elle se laissa mourir petit à petit.

C'est ainsi qu'Atsaniq devint orphelin. Livré à lui-même, il était cependant un habile chasseur; il subvenait à ses besoins sans l'aide de quiconque. ses parents lui manquaient affreusement. Le soir, seul dans le grand igloo, il n'avait personne à qui se confier, et cette solitude l'attristait.

 

Par une magnifique soirée d'été, il sortit de l'igloo et s'allongea sur le sol pour observer les étoiles, tout comme l'avait fait son père quelques années auparavant. Soudain, à sa grande surprise, des faisceaux lumineux s'élevèrent dans le ciel, semblables à de longues chevelures dansant au gré du vent.

De temps à autre, une boule de feu bondissait de part et d'autre du ciel. Atsaniq se souvint des paroles de son père : un même événement s'était produit peu avant sa naissance. A présent, lui aussi voyait d'étranges créatures qui s'amusaient follement dans le ciel étoilé. Il se sentit appelé et irrésistiblement attiré. Il bondit dans les airs à plusieurs reprises, tout en levant les bras pour toucher les lumières.

 

Son désir était tellement fort qu'il se mit alors à monter, monter, jusqu'à rejoindre les cieux pour de bon. Alors, il se transforma à son tour en rayon lumineux et se mit à jouer avec les boules de feu.

Depuis ce jour, atsaniq signifie "aurore boréale " dans le langage des Inuits. Quand les hommes ont la chance de contempler ce merveilleux spectacle, ils pensent à ce petit orphelin qui est heureux là-haut pour l'éternité

 

Conte norvégien

This entry was posted on December 22, 2012, in Les secrets du coquelicot!. Bookmark the permalink. Leave a comment

Ce jour du début de décembre, à Tromso, le soleil s’était couché à 16h; comme tous les jours depuis deux mois. Les habitants du comté de Troms, coin perdu et abîmé de Norvège, étaient habitués à ces jours plongés dans la pénombre. Ici, au-delà du cercle polaire, le solstice d’hiver réduisait les jours, faisant des nuits des éternités, un univers parallèle, où s’affrontaient les forces de la nature et s’éveillaient, çà et là, les évocations mythiques d’un bout de Terre, où l’émerveillement se mêlait avec élégance à l’étrange.

 

A quelques encablures de Tromso, sur la paisible île d’Hakoya, Paal, 12 ans, finissait son farikal, plat que sa mère concoctait avec une trop grande régularité à son goût. Paal déteste le farikal. Attablé, il mâchait lentement, rêvassant à ces monstres fabuleux et chimères légendaires que les contes norvégiens, hérités du passé viking, déployaient dans son imaginaire. Avec les années, il s’était lassé de ce silence omniprésent sur sa petite île, de l’étroitesse de ce lambeau de terre abandonné par toutes les ferveurs. Les jours avaient beau être plus courts, la banalité et la redondance du quotidien étaient identiques, voire plus accablants, que partout ailleurs, où les jours suivaient une course normale. Cette banalité l’empêchait de vivre ses rêves d’aventure. Il finit son assiette, puis embrassa sa mère; le regard perdu sur la ligne d’horizon. Il monta à l’étage, où il se prépara pour le coucher. Les rituels accomplis, il se mit au lit, attendant que son père vint lui souhaiter une bonne nuit, après lui avoir raconté l’une de ses histoires qui lui permettaient de s’évader.

 

Et, comme de coutume, à 20h, son père, homme robuste, typique de cet extrême nord européen, toqua à la porte, passa la tête par l’entrebâillement, avec toujours ce même sourire badin et protecteur. Il s’installa tout à côté de lui. Paal lui demanda de lui raconter une fois encore l’histoire du cheval boréal, l’Enhjorning. Son père ne se lassait pas d’évoquer la légende de cheval nocturne, monture des divinités que les Vikings vénéraient. Paal était fatigué, cela faisait quelques nuits qu’il dormait peu. En pleine nuit, il se levait pour apercevoir l’Enhjorning, à la lueur des aurores boréales qui à cette saison inondaient fréquemment, mais pour peu de temps, le ciel étoilé. Il veillait, luttait contre la fatigue, mais jamais le cheval ne vint. Chaque fois, il s’endormait déçu, remettant sans cesse sa quête au lendemain. Alors, l’histoire à nouveau racontée par son père ravivait son espoir, lui redonnait de la force pour se réveiller à nouveau au milieu de la nuit, à la recherche de l’Enhjorning.

 

Le dénouement arriva, et la légende, gardant sa force d’attraction, ne semblait être qu’un rêve inaccessible. Mais c’était décidé, Paal se réveillerait encore au milieu de la nuit et observerait depuis sa lucarne, la venue du cheval boréal.

 

Au milieu de la nuit, à 1h du matin, le réveil de Paal sonna, l’extirpant de sa somnolence. Nulle fatigue, juste l’engouement pour sa quête. Il se leva, tira le petit rideau qui empêchait les lueurs célestes d’envahir sa chambre. Ses yeux s’écarquillèrent: une aurore boréale baignait la voie lactée. Rideaux, draperies, voiles dansants et verdoyants s’agitaient, se courbaient et se rompaient dans un ballet exquis. Les âmes des ancêtres sonnaient la grande réunion des trépassés, les ions en fusion clamaient le grand éveil des fantômes et autres chimères légendaires. Dragons ou hydres, peu importe, une seule de ces créatures mythiques captivait l’attention du jeune Paal. A l’affût, il restait silencieux. Aux dires de son père, le cheval boréal était un animal craintif, si craintif qu’il avait presque disparu jusqu’à s’évanouir dans les profondeurs de l’oubli et n’être qu’une légende. Alors que peu de gens osaient supposer de son existence, Paal était habité par la certitude que l’Enhjorning existait bel et bien. Ce soir, leur rencontre devait se réaliser. Il ne pouvait en être autrement. Il avait tant attendu pour cela, et ne pourrait pas se bercer d’illusions encore longtemps, alors que le silence et l’isolement de Troms l’envahissaient chaque jour un peu plus.

 

Il enfila des vêtements chauds, puis descendit les escaliers sur le bout des pieds, pour ne pas alerter ses parents. Il sauta dans ses bottes de caoutchouc et referma délicatement la porte derrière lui. Il laissait derrière lui sa petite maison rougeoyante, plongée dans l’immensité colorée de la nuit ionisée. L’aurore semblait survoler l’île voisine de Kvaloya. Il n’avait pas d’autre choix que d’emprunter la voie des eaux. Il se dépêcha de rallier le ponton, où était accroché une petite barque. Il grimpa dans la frêle embarcation, qu’il décrocha aussitôt. Tout un symbole, plus rien ne le rattachait maintenant à son ordinaire pesant.

 

Il quitta sa paisible île, avec pour horizon Kvaloya. Pas un murmure, pas un bruissement, la nature s’était faite silencieuse. Comme elle, Paal était ébahi par la beauté astrale. L’étendue d’eau à parcourir lui paraissait comme une mer sans fin. A bout de bras, il ramait, ramait à un rythme effréné. L’aurore boréale pourrait se volatiliser en un instant et avec, ses songes. Il était lancé dans une course contre le temps, contre l’éphémère qui menaçait de se dissiper. Encore quelques coups de rames et il aurait atteint l’autre rivage. Puisant dans ses forces, il hissa la barque sur la terre ferme et cacha les rames dans des arbustes. Il gravit, à en perdre le souffle, le petit coteau sauvage au derrière duquel la lumière semblait jaillir.

 

Arrivé au sommet, Paal se figea. Il avait atteint une limite, celle où un songe qui prend vie. La magie de la scène l’avait pétrifié… Bêtes ailées et vrombissantes peuplaient la nuit, de partout elles surgissaient pour, à tire d’ailes sonores et intrépides, rattraper l’aurore boréale. La nature en fête célébrait la majesté d’un spectacle divin. Les tourbillons dansants happaient ce grandiose déploiement d’énergie, revigorant leurs couleurs, leur intensité, leur vitalité.

 

Tout à coup, à l’autre bout de la plaine enchantée, derrière des nuages sombres, une déflagration se fit entendre. La lumière enveloppait une forme évanescente, qui se déplaçait avec une rare vélocité, par saccades. Paal détenait son apparition.

 

Dans un élan impétueux, un cheval boréal se révéla distinctement aux yeux du jeune rêveur. Elancé, athlétique, noble, l’Enhjorning galopait, ruait, se cabrait, enlacé par la multitude les filaments de lumière. Il était comme dans les histoires de son père et, à la fois, tellement différent, parce que tout simplement palpable. Imposant par sa taille, élégant par sa robe, mythique par sa rareté… De bête curieuse, il devint le seigneur de ces plaines érodées et meurtries par les vents et ressacs du grand nord. L’auguste étalon interrompit sa course. Il fixait droit dans les yeux Paal. Sa robe blanche captait la source lumineuse, qui de parure se muait en source d’existence.

 

Après une hésitation, à pas légers, pour ne pas faire fuir le jeune homme, le cheval boréal s’approcha. Puis, à portée de main, il s’inclina. Il laissa échapper de petits souffles de ses naseaux fumeux, et par d’humbles mouvements de la tête, il tenta de rentrer en contact avec Paal; bien trop abasourdi pour bouger. Et comme le cheval insista, Paal leva la main et vint effleurer, de haut en bas, le chanfrein du cheval sacré. La caresse se prolongea un instant, mais déjà l’aurore boréale filait vers le large.

 

L’Enhjorning tourna la tête, le temps du départ était venu. Le cheval jeta un dernier regard vers Paal, puis se lança à la poursuite du nuage luminescent. Au loin, dans un dernier hennissement, comme un au revoir, il disparut dans la splendeur éclatante d’une nuit sans fin.

 

Abandonné par ses dernières forces et submergé par des sensations opposées et multiples, Paal se laissa tomber sur un lit herbeux, ressassant ses images irréelles, et pourtant…

 

Au petit matin, un frisson parcourut Paal. Il se réveilla au milieu des herbes au son de voix qui criaient son nom. Engourdi, il passa ses mains dans ses cheveux, puis se redressa. “Paal!“. Il reconnut la voix de son père. Il se mit à courir à vive allure pour rejoindre sa barque. A bout de souffle, il regagna la crique où il l’avait abandonnée la veille. Là, entourant son embarcation, plusieurs canots étaient amarrés. Il aperçut ses parents qui, accompagnés de policiers, le cherchaient. Ils avaient l’air rongé par l’inquiétude, alors il hurla: “Mamma! Pappa!“* Ils se retournèrent et coururent jusqu’à lui. L’angoisse disparue, ils le serrèrent dans leurs bras. Il enfouit sa tête entre ses deux parents. Il les regarda dans les yeux, ils ne les avaient jamais vu dans cet état… “Jeg sa en Enhjorning!“**, se risqua-t-il, encore plongé dans son rêve. “Jeg sa en Enhjorning!“, murmura-t-il une dernière fois. Ils le serrèrent avec plus de force, comme pour s’assurer qu’il ne pourra plus s’échapper à nouveau. Le vent se leva emportant les dernières particules d’un songe évanoui, qui à jamais survivra dans les yeux émerveillés de Paal.

 

*”Maman! Papa!”

**”J’ai vu un Enhjorning!”



11/12/2018
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